Origine de la série
Dans les années 1920, une grande partie du service voyageur grandes lignes était assuré par des voitures à caisse en bois tôlé des différentes compagnies, les plus modernes avec intercirculation et montées sur bogies. La compagnie du Paris-Orléans a, depuis la fin du xixe siècle, adopté un principe de construction semi-métallique avec ses voitures grandes lignes dites “Polonceau”. Toutes ces voitures avaient pour inconvénient majeur l’absence de protection des voyageurs en cas d’accident (télescopages, projections d’éclats de bois, incendies…). Dans le but d’améliorer la sécurité des voyageurs des trains de vitesse, les compagnies de chemin de fer françaises s’orientèrent à cette époque vers la construction de voitures entièrement métalliques. Si les compagnies du Nord et de l’Est construisirent leur propres modèles avec respectivement les express et rapides (dites “torpilles”) et les voitures “Forestier”, celles du PLM, du Midi, du Paris-Orléans et l’État et de l’Alsace-Lorraine firent appel à l’OCEM pour la conception de ces nouvelles voitures.
Voitures à rivets apparents
En 1924, la première voiture livrée fut une mixte de première et seconde classe de type A3B5 commandée par la compagnie du Midi. Elle fut immatriculée A3B5yfi 3001. Cette voiture et que les livraisons suivantes au PLM sont construites selon le principe exposé ci-dessus, avec des porte à faux de 2,80 m et un entraxe de 14,68 m. Dans la même période, des voitures A7, B8 et C9 sur le même modèle étaient à l’étude. Le prototype fut présenté à l’Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes de Paris, en 1925.
Vinrent ensuite des voitures de troisième classe à neuf compartiments et leur déclinaison mixte fourgon comportant quatre compartiments de troisième classe et un vaste compartiment fourgon. Pour satisfaire à une demande de l’État, ces voitures devaient être sanitarisables : elles devaient pouvoir être aménagées pour le transport de blessés en temps de guerre. Pour cela, les cloisons des compartiments sont démontables pour libérer l’espace nécessaire à la manutention de brancards. Pour faciliter le passage des brancards, le compartiment central des C9 est équipé d’une porte à deux vantaux donnant sur l’extérieur, la même étant aménagée côté couloir. Ces deux portes étaient condamnées en service normal. La présence des grandes portes coulissantes du compartiment fourgon rend inutile cet aménagement sur les voitures C4D. Pour dégager l’espace nécessaire au passage de brancards d’une voiture à l’autre, les plateformes ont été réaménagées et les WC ne sont plus dans le sens de la largeur comme sur les A3B5 mais dans le sens de la longueur. Ces contraintes impliquèrent une dérogation aux dispositions de base du prototype. Les C9 et C4D présentent ainsi des porte-à-faux réduits à 2,70 m pour compenser l’augmentation de la longueur de la caisse due à l’aménagement particulier des plateformes. L’entraxe des pivots des bogies est le même que sur les A3B5. Ces voitures furent livrées aux réseaux de l’État, de l’AL et du PLM.
Le constructeur
R37 est une des sociétés françaises participant à la réalisation des modèles réduits ferroviaires principalement à l’échelle 1/87.
Nos ambitions :
- – L’exactitude des modèles reproduits ;
- – Le meilleur compromis finesse/solidité/fiabilité ;
- – L’excellence du roulement et du fonctionnement en adoptant les normes NEM ;
- – Le choix des boîtes individuelles ;
- – L’éclairage intérieur systématique de nos voitures débrayable par un micro switch sous le châssis ;
- – Le respect des teintes selon l’époque choisie ;
- – La numérisation et la sonorisation de nos engins moteurs par des fabricants reconnus ESU et ZIMO.